
La conception architecturale des unités pédagogiques se référait à une réflexion générale concernant les problèmes de relation, d’environnement et d’industrialisation. Il s’agissait pour l’architecte d’organiser des lieux favorisant les échanges entre étudiants et population environnante.

La problématique posée conduit Jacques Kalisz au parti architectural d’une structure horizontale proliférante. La démarche constructive adopte une combinatoire d’éléments par analogie aux combinatoires biologiques. « Notre cellule se décompose en noyau central (le carré du patio intérieur), un second carré construit sur les diagonales et un troisième parallèle au premier et double de dimension ». Les carrés en plan, de différentes dimensions, répondent au programme lancé. Les « cylindres », quant à eux, concentrent circulations verticales et sanitaires, « virus, [dans l’organisation spatiale] qui n’affecteront pas les cellules ».

Pour cette imbrication cellulaire aléatoire, seule l’ossature métallique, permettant des reports de charge qui ne sont pas toujours situés à l’aplomb des poteaux, est possible. Elle est ici garante d’un développement spatial extrêmement varié.

Parente des méga-structures, l’architecture proliférante réalise selon Candilis « le mariage de la Casbah et du Meccano ». L’école d’architecture de Paris-La Défense en est l’illustration.
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